Un peu plus de 900.000 véhicules ont été vendus dans l'Union européenne, contre environ 850.000 en juillet 2024. Depuis le début de l'année, le marché affiche toutefois une baisse de 0,7%.
La hausse en juillet sur un an a été portée par les ventes de voitures électriques (+39,1%), hybrides (+14,3%) et hybrides rechargeables (+56,9%), des voitures avec un moteur à essence et une batterie de taille modérée que l'on branche pour la recharger.
Des évolutions qui contrastent avec celles des voitures à essence (-12%) et diesel (-15,2%) sur un an.
La part de marché des voitures électriques ne s'établit cependant qu'à 15,6% depuis le mois de janvier, "encore loin de ce qu'il devrait être à ce stade de la transition", avance le communiqué de l'ACEA.
Le lobby automobile a qualifié mercredi d'"inatteignables" les objectifs de ventes de voitures électriques en Europe, qui doivent atteindre 100% en 2035.
Les marchés nationaux présentent des tendances différences. En France (-7,7% sur un an) les ventes continuent de chuter (-6,7% en juin). Les acheteurs restent attentistes face à un contexte social et politique compliqué.
Les ventes en Estonie chutent (-40,3%), et l'Italie (-5,1%) ralentit sa baisse.
L'Espagne (+17,1%), la Pologne (+16,5%), et l'Allemagne (+11,1) observent les plus fortes hausses sur un an parmi les gros vendeurs européens de voitures neuves.
Du côté des marques, Tesla, en chute libre depuis plusieurs mois notamment à cause des prises de position de son patron Elon Musk, observe une baisse des ventes à (-42,4%) sur un an.
Le leader européen, Volkswagen, observe un fort regain des ventes en juillet sur un an (+13,7%), tout comme le troisième vendeur européen Renault (+9,4), notamment grâce aux bonnes ventes de Dacia et d'Alpine. Le numéro 2 Stellantis quant à lui reste relativement stable (-0,9%).
Les marques chinoises, encore très minoritaires sur le marché européen, observent de très fortes hausses sur un an, comme BYD (+206,4%) ou SAIC Motor (+17,3%).