Washington optimiste sur les négociations avec Bruxelles

Les Etats-Unis se sont dits confiants vendredi sur les négociations commerciales avec l'Union européenne avant une réunion programmée lundi à Bruxelles entre le représentant américain au Commerce Robert Lighthizer et la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström.

"Nous sommes optimistes (...) Je dirais que la relation entre les Etats-Unis et l'Union européenne se renforce. Je vois de la bonne volonté", a déclaré Larry Kudlow, le conseiller économique de la Maison Blanche sur la chaine américaine CNBC, relevant de nombreuses transactions possibles citant le soja et le boeuf.

"Cela évolue de manière solide (...) ce qui me rend plutôt optimiste", a-t-il ajouté indiquant que Robert Lighthizer allait rencontrer dans la semaine son homologue européenne.

Début juillet, Donald Trump et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s'étaient engagés à "travailler ensemble à l'élimination des droits de douane, des barrières non tarifaires" mais en excluant alors le secteur automobile.

Un "groupe de travail" est depuis chargé de travailler à la faisabilité et aux contours de cet accord.

La semaine dernière, la Commission avait fait savoir qu'elle envisageait notamment de réduire à zéro les droits de douane même sur les automobiles à condition que les Etats-Unis en fassent de même. Mais Donald Trump a estimé que cette proposition n'était pas suffisante.

Bruxelles a en outre annoncé cette semaine souhaiter entrer en discussions avec les Etats-Unis pour régler définitivement un ancien contentieux sur le boeuf aux hormones américain, signe, selon elle, de sa bonne volonté vis-à-vis du président américain.

Cette discussion ne vise pas à revenir sur l'interdiction européenne du boeuf aux hormones, mais de voir si "une partie" du quota d'importation dans l'UE de boeuf étranger "de haute qualité" peut-être "allouée aux Etats-Unis", avait-elle expliqué lundi.

Donald Trump estime que les Etats-Unis sont désavantagés dans les échanges commerciaux avec l'UE. Il exige de l'Europe, qu'elle ouvre davantage son marché aux produits américains notamment dans les secteurs automobile et agricoles.

© 2018AFP