"Nous avons calculé quelle part le groupe représente parmi les émissions mondiales de CO2", a expliqué Michael Jost, stratège en chef de Volkswagen, au journal allemand Wirtschaftswoche.
"C'est près de 1% pour les voitures et 1% pour les poids lourds", a-t-il indiqué.
En comparaison, avec près de 800 millions de tonnes d'émissions de CO2, l'Allemagne était en 2017 le 6e pays les plus émetteur, représentant près de 2,2% des émissions mondiales, selon les chiffres du Global Carbon Project.
La semaine passée, le patron du groupe Herbert Diess avait évoqué devant des salariés le chiffre de 1% pour les 100 millions de voitures du groupe en circulation actuellement.
"Ce pourcentage, nous voulons le réduire à zéro d'ici 2050", avait-il alors lancé, rappelant l'ambitieuse stratégique d'électrification de VW.
Confronté aux limites strictes d'émissions de CO2 prévues à partir de 2020, puis encore durcies en 2030, le mastodonte allemand, qui commence à relever la tête du scandale du "dieselgate", compte introduire sur le marché 70 modèles électriques d'ici 2028.
Le groupe, à l'image de la branche auto allemande en retard sur l'électrification, prévoit de vendre en 10 ans quelque 22 millions de voitures électriques pour échapper à de lourdes amendes européennes, et veut également réduire drastiquement l'empreinte CO2 de ses usines.
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