"Notre engagement arrive à son terme", écrit VW, dont le retrait interviendra après le rallye d'Australie (17-20 novembre), alors que VW, Ogier et son copilote Julien Ingrassia ont réussi, en 2016, leur 4e grand chelem consécutif de titres mondiaux (pilote, copilote, constructeur) depuis 2013.
Deux autres pilotes, en plus d'Ogier, vont être au chômage technique, le Finlandais Jari-Matti Latvala et le Norvégien Andreas Mikkelsen.
La décision a été prise mardi lors d'un conseil d'administration à Wolfsburg, le siège de VW.
Elle intervient une semaine après celle d'Audi, autre marque phare du groupe Volkswagen AG, de se retirer définitivement de l'endurance qu'elle a dominée de 2000 à 2015 (13 victoires aux 24 Heures du Mans).
La marque allemande a été fragilisée par le scandale du "dieselgate" aux Etats-Unis, une affaire de moteurs truqués pour tenter d'échapper aux normes antipollution en vigueur outre-Atlantique.
Aucun sursis n'aura donc été accordé à VW pour le rallye, alors que la Polo-R de 2017, correspondant à une nouvelle règlementation technique, n'était plus qu'en attente d'homologation (au 30 novembre), après des milliers de kilomètres d'essais.
En revanche, une version moins élaborée, correspondant à la règlementation R5 et à la catégorie WRC2, sera développée pour être disponible à la vente "à partir de 2018", a indiqué VW mercredi.
Après le retrait de VW, le Championnat du monde des rallyes (WRC) pourra compter sur quatre grandes marques engagées pour toute la saison dans la catégorie reine: Citroën, Toyota et Hyundai, à titre officiel, et Ford, via M-Sport, l'écurie privée de l'ancien pilote Malcolm Wilson.
Citroën a déjà annoncé ses trois pilotes pour 2017 (les Britanniques Kris Meeke et Craig Breen, le Français Stéphane Lefebvre), alors que Toyota n'en a annoncé qu'un seul (le Finlandais Juho Hänninen).
L'équipe japonaise, pour le grand retour de Toyota en WRC, sera dirigée par le Finlandais Tommi Mäkinen, quadruple champion du monde des rallyes, comme Ogier.
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