Le directeur général Martin Lundstedt s'est félicité dans un communiqué du "contrôle des coûts" qui a permis de dégager un bénéfice de 2,61 milliards de couronnes (270 millions d'euros).
L'amélioration de la marge opérationnelle, priorité de M. Lundstedt depuis qu'il a été débauché du rival Scania en 2015, reste cependant lente: 7,0% (hors exceptionnels) lors du trimestre et des neuf premiers mois de l'année, contre respectivement 6,9% et 6,7% lors des mêmes périodes de 2015.
La conjoncture est peu favorable. "Les volumes dans notre activité poids lourds ont baissé sur tous les marchés excepté en Europe où l'activité est restée élevée", souligne le patron dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires est tombé à 68,76 milliards de couronnes. Les livraisons de poids lourds ont reculé de 13%, avec un fort contraste entre les régions: +11% en Europe, mais -46% en Amérique du Nord, -21% en Amérique du Sud et -3% en Asie.
La marque américaine Mack a le plus souffert (-15% pour les commandes nettes), et Volvo (-8%) et Renault Trucks (-7%) sont également touchés.
"La demande de poids lourds en Europe devrait se calmer l'année prochaine, mais être toujours à un bon niveau", prévient l'industriel suédois.
Les autres activités de Volvo Group se portent moins mal que les poids lourds, où la baisse des ventes a atteint 9%. Dans les équipements de chantier elle n'a été que de 3%, dans les bus de 2%, tandis que les moteurs de bateaux (Volvo Penta) voient leur chiffre d'affaires progresser de 5%.
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