Volvo entend contrôler "à titre préventif" 11 de ses modèles à moteur diesel - dont ses deux luxueux SUV XC60 et XC90 - commercialisés en 2015 et 2016 sur "[ses] marchés clés ainsi que [ses] plus petits marchés", a indiqué le porte-parole à l'AFP.
Quelque 37.000 voitures sont rappelées en Suède, 31.000 au Royaume-Uni et 26.000 en Allemagne, ses trois principaux clients européens. Le constructeur ne donne pas davantage de détails pour le reste de ses marchés.
À terme, les défaillances peuvent conduire à des fuites de carburant dans le compartiment moteur, signale le constructeur.
Selon lui, aucun accident lié à cette anomalie n'a été recensé.
Volvo Cars a envoyé une lettre à tous les clients concernés leur demandant de "contacter sans tarder le concessionnaire Volvo le plus proche pour faire rectifier le problème", a ajouté le porte-parole du groupe.
Racheté à l'américain Ford en 2010 par le constructeur chinois Geely, Volvo Cars a redressé spectaculairement ses comptes et son image de marque. Il a misé en outre sur les voitures autonomes, où il est aujourd'hui l'un des plus avancés.
En 2017, année où il a battu un nouveau record de ventes, le groupe a annoncé qu'il ne lancerait plus que des modèles électriques ou hybrides à compter de 2019, promettant la "fin historique" des véhicules équipés seulement d'un moteur à combustion.
Les résultats du constructeur pour son exercice 2018 sont attendus le 7 février.
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