Le constructeur automobile, propriété du chinois Geely, a dégagé un chiffre d'affaires en hausse de plus de 10,7% sur un an, à 62,9 milliards de couronnes (5,9 milliards d'euros), pour 161.320 véhicules vendus sur la période (+9,4%).
Son bénéfice opérationnel s'est en revanche contracté de 19%, à 2,9 milliards, "du fait de la pression croissante sur les prix, surtout sur le marché chinois, et les coûts en hausse liés aux nouveaux tarifs douaniers", a précisé le groupe dans un communiqué.
La Chine reste son premier marché national (18% des ventes en volume, en hausse de 3,9% sur un an), devant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Suède et l'Allemagne. Mais ce sont les ventes en Europe et aux Etats-Unis qui ont soutenu le chiffre d'affaires au premier trimestre.
L'an dernier Volvo Cars a enregistré un nouveau record de ventes avec plus de 600.000 voitures vendues mais des bénéfices érodés par la guerre commerciale entre les Etats-Unis et d'autres puissances économiques comme la Chine ou l'Union européenne.
Racheté par Geely à l'Américain Ford en 2010, Volvo Cars a redressé spectaculairement ses comptes et son image de marque. Il a misé en outre sur les voitures autonomes, où il est aujourd'hui l'un des plus avancés.
En 2017, le groupe de Göteborg a annoncé qu'il ne lancerait plus que des modèles électriques ou hybrides à compter de 2019, promettant la "fin historique" des véhicules équipés seulement d'un moteur à combustion.
Il s'agit du premier grand constructeur à prévoir d'électrifier tous ses modèles et à se fixer une feuille de route pour l'abandon progressif du moteur à combustion interne, un siècle et demi après son invention.
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