Volvo: bénéfice net +39% au 2ème trimestre

Le constructeur automobile suédois Volvo Cars, propriété du chinois Geely, a annoncé jeudi des résultats en hausse au deuxième trimestre, impulsés par ses nouveaux modèles et en dépit de tensions commerciales.

Le bénéfice net s'est apprécié de 39%, à 2,1 milliard de couronnes (209 millions d'euros), pour un chiffre d'affaires en hausse de 27%, à 66 milliards.

L'Europe reste le premier marché du constructeur, tirées par la Suède, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Au cours du trimestre, les ventes ont augmenté de 5,7%.

Par pays, la Chine est son premier marché avec plus de 32.000 véhicules écoulés sur la période avril-juin.

Aux États-Unis, où Volvo Cars va ouvrir d'ici la fin de l'année une nouvelle usine, les ventes ont augmenté de 33,5% par rapport à l'année dernière, à la même période.

"Les résultats confirment que Volvo Cars est désormais bien positionné pour une nouvelle période de croissance mondiale durable", a déclaré son PDG Håkan Samuelsson, dans un communiqué.

En mai le groupe a cependant lancé un avertissement implicite à l'administration Trump sur ses investissements et ses créations d'emplois aux Etats-Unis si de nouvelles taxes douanières frappaient les importateurs de véhicules.

Pour 2018, Volvo Cars prévoit "des ventes et des revenus croissants", une tendance qui s'est vérifiée au premier semestre, puisque le groupe a indiqué n'avoir "jamais vendu autant de véhicules".

Racheté à l'américain Ford en 2010 par le constructeur chinois Geely, Volvo Cars a redressé spectaculairement ses comptes et son image de marque. Il a misé en outre sur les voitures autonomes, où il est aujourd'hui l'un des plus avancés.

En 2017, année où il a battu un nouveau record de ventes, le groupe a annoncé qu'il ne lancerait plus que des modèles électriques ou hybrides à compter de 2019, promettant la "fin historique" des véhicules équipés seulement d'un moteur à combustion.

Le groupe de Göteborg est le premier grand constructeur à prévoir d'électrifier tous ses modèles et à se fixer une feuille de route pour l'abandon progressif du moteur à combustion interne, un siècle et demi après son invention.

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