Dans son rapport publié jeudi, le groupe indique avoir été notifié par le fisc français que la plupart de ses revenus en France, son principal marché, seraient assujettis à la taxe sur les services numériques qui cible les géants du secteur, essentiellement américains.
S'il conteste ces conclusions et a fait appel de cette décision, Adevinta dit avoir effectué une provision de précaution de 39 millions d'euros, dont 31 millions à titre rétroactif pour la période 2019-2021, et avoir acquitté un paiement "de bonne foi" de 11 millions d'euros au titre de 2022.
Combinés à d'autres éléments exceptionnels, ces déboires fiscaux ont entraîné une perte nette de 54 millions d'euros au troisième trimestre,DONrançaise.
Pour 2023, il vise une croissance à deux chiffres de ses ventes et une amélioration de sa marge d'exploitation.
Après avoir surfé sur la popularité du secteur numérique pendant la pandémie, Adevinta a pâti notamment d'un coup d'arrêt dans les ventes de véhicules d'occasion, reflétant les retards de livraison des voitures neuves par l'industrie automobile à cause des pénuries de composants.
En Bourse, le titre a été malmené du fait de la remontée des taux d'intérêt et du recentrage des marchés vers les valeurs plus traditionnelles.
Jeudi à 10H45 à la Bourse d'Oslo, l'action Adevinta grimpait cependant de 9,23%.
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