Le "taux minimal de transparence est de 70%" sur les vitres, a rappelé le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) dans son communiqué, précisant qu'au-delà de ce seuil, le teintage des vitre est dangereux.
"De l'extérieur, il devient difficile, voire impossible, de maintenir le contact visuel avec le conducteur et ainsi d'anticiper sa conduite", a expliqué la Sécurité routière, qui souligne par ailleurs qu'en cas de surteintage, il devient difficile d'observer des infractions type "usage du téléphone au volant ou le défaut de port de la ceinture".
"Enfin, en cette période où la menace terroriste est particulièrement élevée", il est essentiel que les forces de l'ordre puissent observer à l'intérieur d'un véhicule et "réagir à tout comportement dangereux d'un conducteur ou passager".
Les conducteurs avaient 6 mois pour mettre au norme leur véhicule, depuis la publication du décret datant du 13 avril. Au 1er janvier, en cas de non-respect, "les contrevenants s'exposent à une sanction identique à celle prévue pour le défaut de ceinture de sécurité ou l'usage du téléphone dans des conditions non permises par la réglementation, c'est-à-dire à une amende de 135 euros (contravention de 4e classe) assortie d'un retrait de 3 points sur le permis de conduire".
Toutefois, des dérogations médicales seront accordées aux malades atteints des pathologies de la peau, a rappelé la Sécurité routière, indiquant que l'exemption est accordée au véhicule et non à la personne, si bien que le conjoint ou la conjointe d'une personne malade pourra également conduire le véhicule sans s'exposer à des sanctions.
Enfin, les véhicules blindés bénéficieront également d'une dérogation.