Les ventes de véhicules légers et utilitaires ont représenté le mois dernier 109.410 unités, a précisé dans un communiqué l'Association of European Businesses (AEB).
Sur l'ensemble des sept premiers mois de l'année, elles s'affichent en baisse de 14,4%.
Depuis le record de 2012, le marché automobile russe, où ont fortement investi les géants mondiaux du secteur, a été quasiment divisé par deux et est revenu à ses plus bas niveaux depuis dix ans. Cette année n'a pas apporté la stabilisation espérée.
"Que cela nous plaise ou non, le marché reste bien loin de la situation nécessaire pour ne serait-ce que se consolider à son niveau modeste de l'an dernier", a commenté Joerg Schreiber, président du comité automobile de l'AEB, dans un communiqué.
"Malgré des prix stables, d'importantes incitations à l'achat et les mesures de soutien du gouvernement, le problème de base est que peu de consommateurs sont capables, ou ont la volonté, de dépenser de l'argent pour acheter une voiture actuellement", a-t-il expliqué.
Le pouvoir d'achat des Russes a lourdement chuté à cause de la récession frappant actuellement le pays à la suite de l'effondrement des cours du pétrole et des sanctions occidentales dues à la crise ukrainienne.
En juillet, l'AEB avait pris acte des chiffres décevants du début de l'année et abaissé sa prévision annuelle: elle prévoit depuis une baisse de 10,3% en 2016 contre -4,7% jusqu'alors.