Dans le détail, 237.512 véhicules (voitures, camions, bus) de plus de 660 cm3 ont été achetés le mois dernier (dont 206.936 voitures de tourisme, +6,7%), et 135.064 modèles de plus petites cylindrées.
Les ventes de modèles traditionnels poursuivent leur regain, même si la progression reste souvent modérée.
Du côté des mini-modèles, le rebond constaté en mai comme le mois précédent est en grande partie mécanique: au printemps 2016, Mitsubishi Motors avait été contraint de stopper la vente de ses mini-voitures en raison de falsifications de données.
Nissan avait dû faire de même avec les deux types fabriqués pour lui par Mitsubishi Motors.
La chute des ventes de mini-voitures avait alors été vertigineuse pour ces deux marques et cela a de facto biaisé la base de comparaison.
Si bien que les données de mai 2017 ne reflètent pas forcément un redémarrage, alors que la tendance était plutôt négative au cours des deux dernières années en raison d'une moindre attractivité fiscale liée à une revalorisation en avril 2015 de la taxe annuelle à payer.
En outre, le coût du crédit est actuellement si bas que des acheteurs sont peut-être plus tentés d'aller vers des voitures traditionnelles.
Globalement, en mai, tous gabarits et types confondus, les ventes de véhicules ont grimpé de 12,4% sur un an à 372.576 unités.
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