Ventes VN Japon: -5,7% en janvier (hors mini)

Les ventes de véhicules neufs au Japon (hors mini-voitures) ont reculé de 5,7% en janvier sur un an, encore sous l'effet des scandales de certifications qui ont secoué en 2017 les constructeurs Nissan et Subaru.

Dans le détail, 243.435 véhicules de plus de 660 cm3 (voitures, camions, bus), dont 215.058 voitures de tourisme, se sont écoulées dans l'archipel, contre 258.085 unités un an plus tôt, un déclin plus marqué qu'en décembre (-1%), selon les chiffres publiés jeudi par l'association des concessionnaires automobiles japonais (Jada).

Nissan, partenaire du groupe français Renault, a de nouveau connu un mois chahuté, avec une baisse de ses livraisons de 11,8%.

La firme avait révélé en septembre que les inspections finales de ses véhicules produits au Japon et destinés au marché intérieur étaient pratiquées par des inspecteurs non habilités à le faire, et avait suspendu dans la foulée sa production dans ses six usines nippones durant deux semaines.

L'impact s'atténue cependant au fil des mois: Nissan avait subi une dégringolade de plus de moitié en octobre, de quasiment autant en novembre puis de 23% en décembre.

Subaru, touché par une affaire similaire, a de son côté vu ses ventes chuter de 26%.

Sur le marché typiquement japonais des mini-voitures ("kei cars"), dont la cylindrée du moteur est inférieure ou égale à 660 cm3, les ventes globales ont en revanche augmenté de 8,7% (à 156.105 unités), d'après des données diffusées séparément par l'association japonaise des mini-véhicules.

Après un passage à vide, ces petites automobiles, nettement moins onéreuses que les automobiles classiques, ont retrouvé la forme au cours des derniers mois.

Au total en janvier, tous gabarits et types de véhicules confondus, les ventes automobiles se sont repliées de 0,5% à 399.540 unités.

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