Ventes VN Japon: -1% en décembre 2017

Les ventes de véhicules neufs de gabarits traditionnels au Japon ont reculé de 1% en décembre sur un an, freinées par une nouvelle chute des livraisons du constructeur Nissan, aux prises avec un scandale de certifications.

Dans le détail, 262.345 véhicules (voitures, camions, bus) de plus de 660 cm3 se sont écoulés le mois dernier dans l'archipel, contre 264.938 unités un an plus tôt, un déclin toutefois moins prononcé qu'en novembre (-5,4%).

Nissan, partenaire du groupe français Renault, a vu ses ventes vaciller de près de 23%, après déjà deux mois difficiles: il avait subi une dégringolade de plus de moitié en octobre et de quasiment autant en novembre.

La firme a révélé en septembre que les inspections finales de ses véhicules produits au Japon et destinés au marché intérieur étaient pratiquées par des inspecteurs non habilités à le faire, et a suspendu dans la foulée sa production dans ses six usines nippones durant deux semaines, de fin octobre à début novembre.

Sur le marché typiquement japonais des mini-voitures ("kei cars"), dont la cylindrée du moteur est inférieure ou égale à 660 cm3, les ventes globales se sont également légèrement repliées (-0,5%, à 131.909 unités), après huit mois de hausse ininterrompue, selon des chiffres publiés séparément par l'association japonaise des mini-véhicules.

En cause notamment, une importante baisse des ventes du constructeur Subaru (-21%), touché par un scandale similaire à celui de son compatriote Nissan. Ce dernier a là aussi vu ses ventes diminuer (-9,3%), tout comme son allié Mitsubishi Motors (-12,1%).

Les mois précédents, les mini-voitures, nettement moins onéreuses que les automobiles classiques, avaient connu un regain de popularité après une période difficile du fait d'une moindre attractivité fiscale.

Au total en décembre, tous gabarits et types de véhicules confondus, les ventes automobiles ont fléchi de 0,8% à 394.254 unités.

anb/mml

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