Ventes VN Grande-Bretagne: +2,9% en novembre

Les ventes de voitures neuves au Royaume-Uni ont progressé de 2,9% en novembre, soit leur cinquième mois de hausse consécutif, ont annoncé lundi les professionnels du secteur.

Le mois dernier, 184.101 voitures ont été vendues sur le marché britannique, relève l'Association des constructeurs et des vendeurs d'automobiles (SMMT) dans un communiqué.

La croissance du marché a accéléré par rapport au mois d'octobre (+1,4%), restant bien orientée depuis juillet, sans que le marché automobile n'ait eu à subir de conséquences néfastes du vote pour le Brexit.

Lors des onze premiers mois de l'année pris dans leur totalité, les ventes de voitures sont en hausse de 2,5% sur un an, à 2,51 millions, franchissant pour la première fois le cap des 2,5 millions en novembre, selon un communiqué

Par type de véhicules, comme le mois dernier, le diesel a reculé (-2,9%), tandis que l'essence a bondi (+7,9%).

La croissance des carburants alternatifs a été encore très vive (+25,1%), leurs parts de marché s'établissant désormais à 3,6% des ventes totales.

"Il est encourageant de voir que les véhicules utilisant des carburants alternatifs, bien que représentant une partie modeste du marché, ont connu une forte croissance lors du mois de novembre atteignant une part de marché record", relève Mike Hawes, directeur général de la SMMT, cité dans le communiqué.

"Le soutien et les incitations de long terme du gouvernement sont essentiels pour que ces véhicules voient leur part de marché augmenter plus largement à l'avenir", selon lui.

Pour Howard Archer, économiste chez IHS Markit, il n'est pas exclu que les prochains mois soient plus délicats pour la consommation en général et le marché automobile britannique en particulier.

"Il semble inévitable que les fondamentaux pour les consommateurs vont progressivement et nettement s'affaiblir dans les prochains mois", en raison d'une poussée de l'inflation qui pourrait ne pas être compensée par des hausses de salaires de la part d'entreprises prudentes du fait des incertitudes autour du Brexit, expliquait-il.

jbo/spi

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