Ventes VN GB: -1,6% en janvier 2019

Les ventes d'automobiles neuves au Royaume-Uni ont baissé de 1,6% en janvier sur un an, ont annoncé mardi les professionnels du secteur qui ont pointé une nouveau repli des véhicules diesel.

Au total, 161.013 véhicules ont été immatriculés dans le pays, a dénombré l'Association des constructeurs et des vendeurs automobiles (SMMT) dans un communiqué.

Il s'agit du cinquième mois consécutif de baisse, les clients achetant moins de véhicules diesel après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen et un durcissement de la réglementation, tandis que les conditions incertaines du Brexit font parfois hésiter quelques acheteurs.

Les ventes de diesel ont encore diminué (-20,3%) en janvier par rapport au même mois de l'an passé. Les automobilistes ont en revanche acheté davantage de voitures à essence (+7,3%) et électriques et hybrides (+26,3%).

Au final, le directeur général de la SMMT, Mike Hawes, a jugé "encourageant" l'apaisement du rythme de la baisse des ventes totales, soulignant que les clients avaient été attirés "par les derniers modèles à haute technologie et des promotions".

A noter aussi que les clients particuliers ont acheté davantage de véhicules (+2,9%), mais que les entreprises en ont acquis moins (-3,4%).

En janvier, la citadine Ford Fiesta a été la voiture la plus vendue au Royaume-Uni, devant la compacte Ford Focus et le crossover Nissan Qashqai.

Le constructeur japonais Nissan a d'ailleurs surpris le monde de l'automobile du pays en annonçant, dimanche, qu'il renonçait finalement à produire dans son usine de Sunderland (nord-est de l'Angleterre) son crossover X-Trail pour le marché européen. Ce modèle sera finalement assemblé à Kyushu, l'île du sud du Japon où il est déjà assemblé pour d'autres marchés.

Cette décision signifie que les 741 emplois censés être créés sur place ne le seront pas, mais les 7.000 déjà actifs dans cette gigantesque usine de Sunderland chargée d'autres modèles ne sont pas menacés.

Pour expliquer son revirement, Nissan a évoqué notamment "l'incertitude persistante" quant à la forme future du Brexit, alors qu'une frange importante des véhicules produits à Sunderland sont exportés ailleurs dans l'UE.

Les incertitudes autour des modalités du Brexit ont contribué à faire chuter de près de moitié les investissements l'an passé dans le secteur au Royaume-Uni l'an passé.

pn/jbo/jul

© 2019AFP