Ventes VN France de février : ce qu'il faut retenir

En ce mois de février, les chiffres de l’automobile en France repartent à la hausse. Après 5 mois de perte de vitesse, le marché connaît une croissance de +2%, constituant la meilleure performance sur un mois de février depuis 2014. Alors que les chiffres du mois de mars permettront de confirmer ou non cette tendance, que nous disent les résultats du mois de février ?

Un marché en hausse grâce aux professionnels et un diesel qui continue à chuter

Prudents vis-à-vis des restructurations légales du début d’année, les professionnels qui étaient restés frileux fin 2018 ont repris confiance entrainant une augmentation de +3% dans les achats des sociétés. Les achats des loueurs longue durée de leur côté sont stables à 17 586 véhicules.

Profitant du renouvellement de leurs flottes, les entreprises diversifient leur mix-énergétique et, si le diesel reste dominant dans leurs achats, sa part recule néanmoins de -19% chez les LHCD (Loueurs Hors Courte Durée et de -5% chez les sociétés. Les LHCD doublent également leurs achats de modèles essence et, électriques dans une moindre mesure. Les achats d’hybrides eux sont en baisse (-8%).

 

Une prime à la conversion qui ne séduit pas les particuliers

Le comportement des ménages temporise, de son côté, le bon résultat de février. Malgré le doublement de la prime à la conversion, les achats de voitures des particuliers sont à la peine, avec un repli de 6%. Ce sont près de 4 800 immatriculations de moins que l’année précédente pour un total de 76 537 voitures. Déjà en janvier on avait observé un arrêt de la croissance des ventes des ménages (+0%).

Cela témoigne d’une réelle chute de la part des particuliers dans le marché de l’automobile. En effet, les achats de particuliers ne représentent plus que 44% des ventes globales. Il s’agit de la part de marché la plus basse depuis août 2018.

 

L’électrique : un monde parallèle ?

Alors que les achats de particuliers représentent moins de la moitié des achats de véhicules, les primes et les bonus aident à inverser la tendance du côté de l’électrique. On note effectivement une croissance de +58% chez les particuliers et de +35% chez les professionnels.

Soucieuses de faire évoluer leur mix-énergie les sociétés penchent peu à peu pour l‘électrique. En effet, si les ventes de véhicules électriques représentent seulement 2% des achats des sociétés, ces derniers augmentent tout de même de +93% sur le mois de février !

 

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