Ventes VN France: -15% en juin, +29% depuis janvier

Verre à moitié plein ou à moitié vide? Le marché automobile français a repris des couleurs au premier semestre par rapport à la même période de 2020 marquée par le Covid-19, mais est resté en retrait vis-à-vis des niveaux de 2019. Juin 2021 est inférieur de 14,7% à juin 2020 et même de -13,6% par rapport à juin 2019...

Sur les six premiers mois de l'année, il s'est immatriculé 28,9% de voitures particulières neuves de plus que lors du premier semestre 2020, a précisé jeudi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).

Mais ces quelque 922.600 automobiles ont représenté un volume encore de 20,89% inférieur à celui des six premiers mois de 2019, dernière période correspondante avant la pandémie.

Et signe que le secteur n'est pas encore remis de ce séisme, juin 2021 a été notablement moins bon que les mois correspondants de 2020 (-14,7%) mais aussi 2019 (-13,6%), selon les statistiques communiquées par le CCFA.

Côté constructeurs, Stellantis, alliance de PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel) et de FCA (Fiat, Jeep, Alfa Romeo...) a régné au premier semestre sur 34,5% du marché des véhicules particuliers, périmètre excluant les utilitaires, avec des immatriculations en hausse de 26,3% sur un an, légèrement sous la moyenne.

Son rival le groupe Renault, en pleine transition vers une stratégie davantage basée sur les marges unitaires que les volumes, n'a vu ceux-ci croître que de 15,4%, et sa part du marché français atteindre 23,4%. Les immatriculations de la marque "low cost" Dacia ont bondi de 54,7% tandis que celles de Renault restaient quasi stables (+4,3%).

Forme olympique en revanche pour le premier groupe étranger, Volkswagen, dont les immatriculations se sont envolées de 40,4% au premier semestre sur un an, tirées par la marque éponyme (+54,8%). La part de marché du géant allemand a atteint 14%.

Les autres importateurs sont restés à plusieurs longueurs, Toyota s'arrogeant 6,1% des immatriculations du semestre, devant le sud-coréen Hyundai (4,9%) et les allemands BMW (4,2%) et Daimler (2,9%).

Côté carburants, la déconfiture du diesel s'est confirmée au premier semestre, avec une part réduite à 23%, trois fois moins qu'au plus fort historique de cette motorisation désormais supplantée par les hybrides (24,3%). Les voitures essence ont séduit 42,3% des acheteurs, les électriques pures près de 8%.

Enfin, sur le podium des voitures les plus populaires du semestre, Peugeot a placé ses 208 et 2008 aux premières et troisièmes places, encerclant la Clio de Renault. La Dacia Sandero et la Citroën C3 complétaient le "Top 5".

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