Un total de 2,1 millions d'unités a été écoulé dans le pays le mois dernier, a annoncé l'Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM) dans un communiqué.
Sur l'ensemble des cinq premiers mois de 2017 cumulés, la hausse des ventes automobiles n'est que de 3,7% sur un an. Un chiffre qui témoigne de l'essoufflement des ventes après un bond de 13,7% sur l'ensemble de 2016, leur plus forte croissance en trois ans.
Fin 2015, Pékin avait diminué de moitié (de 10% à 5%) la taxe à l'achat sur les petites voitures individuelles équipées d'un moteur de cylindrée inférieure à 1,6 litre -- qui représentent plus de 70% des ventes de voitures individuelles dans le pays.
Cet avantage, destiné à relancer le secteur, avait contribué à l'envolée des ventes de voitures individuelles (+14,9% en 2016 à 24,38 millions d'unités). La taxe a cependant été relevée début janvier à 7,5%, et devrait revenir à son niveau initial de 10% en 2018. De quoi refroidir les ardeurs des acheteurs, à l'heure où la croissance économique chinoise continue de ralentir.
La CAAM a cependant noté la croissance "relativement rapide" des ventes de véhicules électriques et hybrides: 45.000 ont été écoulés en mai en Chine, soit une augmentation de 28,4% sur un an. Un résultat obtenu malgré la réduction début 2017 par les autorités des primes à l'achat sur ce type de modèles.
Les ventes de ces véhicules "à énergie nouvelle" avaient bondi de 53% en 2016, à 507.000 unités, grâce à des primes gouvernementales et à des facilités d'immatriculation. C'est peu cependant sur un total de 28 millions de véhicules écoulés au total dans le pays.