Véhicules électriques : Lordstown s'envole à Wall Street

Lordstown Motors, qui fabrique des pick-up électriques, bondissait à Wall Street jeudi après la finalisation de la vente d'une usine à Foxconn, qui a passé un partenariat avec une autre start-up du secteur, Fisker, pour y construire un nouveau modèle.

L'action de Lordstown grimpait de 51,6% à 2,29 dollars vers 19H00 GMT tandis que celle de Fisker montait de 7,9% à 8,94 dollars.

À court d'argent pour produire son pick-up électrique, Lordstown Motors avait annoncé à l'automne la vente de son usine d'assemblage dans l'Ohio, qui appartenait autrefois à General Motors, au géant taïwanais de l'électronique Foxconn.

Mais les discussions traînaient.

L'annonce mercredi soir de la finalisation de l'accord, qui doit rapporter environ 260 millions de dollars à Lordstown, a pu rassurer les investisseurs sur la viabilité du groupe.

À l'approche de son entrée en Bourse en 2020, Lordstown Motors assurait pouvoir fabriquer 2.200 véhicules en 2021 et 31.600 en 2022.

Lordstown a depuis nettement revu à la baisse ses ambitions, repoussant au troisième trimestre 2022 le lancement de la production commerciale de son pick-up Endurance.

Même avec la hausse du jour, à 2,29 dollars, son action reste très loin des 26 dollars atteints peu après son arrivée en Bourse.

Foxconn prévoit désormais de faire construire dans l'usine de l'Ohio le second modèle de la start-up Fisker, baptisé PEAR. La production devrait y démarrer en 2024 et Foxconn prévoit d'y construire in fine jusqu'à 250.000 PEAR par an.

Rivian, une autre start-up fabricant un pick-up électrique, était aussi à la fête à Wall Street jeudi (+16,4% à 24 dollars), après avoir notamment confirmé son objectif de produire 25.000 véhicules d'ici la fin de l'année, même s'il n'en n'a produit que 2.553 au premier trimestre.

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