Le défaut en question est lié au dispositif servant à gonfler les coussins de sécurité en cas d'accident et pourrait conduire ce dispositif à "soit exploser" et projeter des fragments de métaux, "soit sous-gonfler pendant le déploiement" et ne pas protéger efficacement les occupants du véhicule, explique l'agence dans un communiqué.
Les véhicules rappelés sont des modèles datant de 1995 à 2000 des constructeurs BMW, Volkswagen, Honda, Toyota et Mitsubishi qui n'étaient jusque-là pas concernés par la précédente campagne de rappels massifs entamée après la mise à jour, en 2014, par les autorités américaines d'un autre défaut sur les airbags Takata.
Au total, une vingtaine de personnes étaient mortes dans des accidents liés à ce défaut, conduisant au rappel d'au moins 100 millions de véhicules dans le monde, tous constructeurs confondus.
Le japonais Takata, fondé en 1933, n'avait pas survécu à cette crise et avait fait faillite en juin 2017.