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"A la suite d'une participation de la holding Porsche SE au capital du groupe Volkswagen qui s'élève actuellement à 32,4% et après les risques financiers annoncés aujourd'hui un impact négatif sur le résultat de Porsche SE peut intervenir", a annoncé dans un communiqué Porsche SE, holding distincte du constructeur du même nom et dont la principale raison d'être est l'investissement dans Volkswagen.
Volkswagen avait annoncé plus tôt dans la soirée la découverte d'"irrégularités" sur le niveau de CO2 de 800.000 véhicules et évalué les risques financiers liées à ces dernières "à environ deux milliards d'euros".
Porsche SE, contrôlé par les familles Piëch et Porsche, héritières de l'empire Volkswagen bâti par Ferdinand Porsche, a toutefois maintenu inchangées ses prévisions sur son résultat après impôt pour l'année 2015, attendu entre 0,8 et 1,8 milliard d'euros.
Colosse aux 12 marques et 200 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel, Volkswagen a avoué mi-septembre avoir équipé 11 millions de voitures dans le monde d'un logiciel capabe de fausser les résultats des tests antipollution.
Lundi, l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA), qui avait la première révélé la tricherie, a accusé le groupe allemand d'avoir violé les normes d'émission de gaz polluants également avec des moteurs diesel 3 litres des marques Audi, Porsche et Volkswagen.
Jusqu'à maintenant, la tricherie n'était avérée que pour de plus petits moteurs, de 1,2, 1,6 et 2 litres, et ne concernait aux Etats-Unis que les marques VW et Audi.
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