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Le cabinet Barun Law a précisé avoir déposé dans la matinée deux plaintes d'automobilistes accusant le constructeur d'escroquerie.
"Nous avons reçu une centaine d'appels de propriétaires aujourd'hui, et nous prévoyons déposer de nouvelles plaintes la semaine prochaine", a déclaré l'avocat Ha Jong-Sun.
Volkswagen a reconnu que 11 millions de véhicules diésel dans le monde avaient été équipés d'un logiciel permettant de tromper les contrôles antipollution en affichant des valeurs bien inférieures à la réalité.
Pour l'avocat, le comportement du géant de Wolfsburg relève au plan pénal de l'escroquerie.
Il n'a pas chiffré la somme que ses clients tenteraient d'obtenir. Mais les plaignants demanderont l'annulation de la vente des Volkswagen, le remboursement de leur véhicule ainsi que des intérêts calculés selon l'ancienneté de l'achat.
"Nos clients n'auraient jamais acheté de Volkswagen s'ils avaient été pleinement conscients des résultats des réels contrôles antipollution", a-t-il dit.
Des enquêtes sur Volkswagen ont déjà été ouvertes dans plusieurs pays. Des plaintes ont été déposées aux Etats-Unis ou en Espagne notamment.
Sur les cinq modèles équipés du logiciel aux Etats-Unis, quatre ont été importés en Corée du Sud. Environ 59.000 de ces véhicules sont actuellement en circulation dans ce pays.
