Cette division "indépendante des autres entités internes" sera lancée en décembre avec au départ quatre personnes seulement pour assurer une plus grande souplesse, "permettre des méthodes de travail différentes afin d'accélérer le processus", a expliqué Toyota dans un communiqué.
Le but, poursuit-il, est de lancer des automobiles électriques "au plus vite, comme moyen alternatif d'atteindre zéro émission" de CO2.
A la différence de son compatriote et concurrent Nissan, qui défend avec son modèle Leaf le développement de l'électrique depuis de nombreuses années, Toyota a privilégié les véhicules hybrides (double motorisation à essence et électricité), qu'il a commencé de commercialiser en 1997.
Dans une optique de plus long terme, il a mis l'accent sur la voiture à pile à combustible, qui émet seulement de la vapeur d'eau quand elle roule. Ce procédé est utilisé par son modèle Mirai lancé fin 2014 et proposé pour le moment à toute petite échelle, mais dont la production doit s'accélérer au fil des ans.
Cependant, les stations à hydrogène sont encore peu répandues et les normes environnementales se durcissent rapidement dans le monde, "ce qui renforce le besoin de fournir des gammes de produits capables de répondre à diverses situations", souligne Toyota.
La semaine dernière, le quotidien économique Nikkei avait indiqué que le groupe allait lancer la production en série d'automobiles électriques.
"Nous pensons toujours que la voiture à pile à combustible est plus avantageuse du fait d'une autonomie et d'un temps de ravitaillement similaires aux véhicules classiques. Nous n'avons pas changé d'avis mais, en attendant l'avènement d'une société à hydrogène, nous voulons développer tous les types de voitures écologiques", avait alors réagi un responsable du constructeur.
Toyota s'est donné pour ambition de ne plus vendre de voitures fonctionnant uniquement aux carburants fossiles d'ici à 2050.
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