"Cette année, nous attendons plus de 900.000 unités vendues en Europe, soit les meilleures ventes depuis 2008 dont 70.000 unités rien que pour Lexus, un record", a indiqué à l'AFP Karl Schlicht, vice-président exécutif Toyota Motors Europe.
Pour 2017, le groupe table sur "près d'un million" d'unités vendues dans cette zone, a ajouté le numéro deux de Toyota Motors.
Pour ce dirigeant canadien, le "dieselgate" ou l'affaire des moteurs diesel truqués de Volkswagen "a rendu le public davantage attentif au choix du moteur" des véhicules.
Sur l'abandon du bonus hybride dans le projet de loi de Finances 2017 en France, Toyota, pour qui "l''hybride représente 41% de part de marché en Europe de l'Ouest", affirme qu'il "s'attendait" à cette mesure.
"Nous ne sommes pas surpris, c'est compréhensible car nous en avons bénéficié pendant plusieurs années", a expliqué M. Schlicht.
"Nous avons d'autres marchés sans subventions, comme l'Allemagne et l'Italie, où la part de l'hybride dans les ventes est très forte", a-t-il affirmé.
Toyota, qui offre 16 modèles de voitures hybrides (essence-électricité) dans sa gamme, envisage de s'orienter vers les voitures électriques "peut-être vers 2020", quand la technologie aura fait des progrès et que les batteries seront "plus petites, moins chères, plus sûres".
Cela étant, "les véhicules hybrides sont déjà en mode électrique entre 40 et 60% du temps", fait observer le responsable.
Mais, affirme-t-il, "la prochaine étape, c'est le véhicule à hydrogène".
Toyota produit en joint-venture avec la société d'électronique Panasonic 1,2 million de batteries par an pour ses véhicules hybrides.
Le chiffre d'affaires du groupe a fléchi de 5,7% à 6.589,1 milliards de yens (54 milliards d'euros) au premier trimestre. En volume, les ventes ont légèrement augmenté, à 2,5 millions d'unités sur la période.
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