Le titre est tombé en début de matinée à 7.864 yens (-3,16%) et restait ensuite dans le rouge, évoluant autour de 7.915 yens (-2,53%).
Au premier trimestre de l'exercice en cours (avril-juin 2015), Toyota a vu son bénéfice net grimper de 10% sur un an, à 646,39 milliards de yens (4,8 milliards d'euros), et son résultat d'exploitation de 9,1%, à 756 milliards de yens, pour un chiffre d'affaires en progression de 9,3%, à 6.987,6 milliards de yens (52 milliards d'euros).
Mais les recettes du géant de la région de Nagoya (centre) ont été gonflées par la dépréciation du yen, alors que ses ventes de véhicules en volume ont en fait reculé sur la période. Toyota a même revu à la baisse ses ambitions pour l'année calendaire 2015 sur fond de difficultés en Asie, particulièrement en Thaïlande.
Il a également fait part de ses inquiétudes quant à "la détérioration de la situation économique" en Chine, même si le constructeur japonais, moins exposé que ses rivaux General Motors (GM) et Volkswagen, n'a pour l'heure pas observé d'impact sur son activité.
Au-delà de cet environnement incertain, les donneurs d'ordres ont semble-t-il été déçus par l'absence de relèvement des prévisions annuelles du groupe, à l'exception de celle du chiffre d'affaires, désormais attendu autour de 27.800 milliards de yens (219 milliards d'euros) pour l'exercice qui s'achèvera fin mars 2016.
Toyota vise un bénéfice net de 2.250 milliards de yens (+3,5%, 17,7 milliards d'euros au taux de change retenu par le groupe) et un bénéfice d'exploitation de 2.800 milliards de yens (+1,8%), des résultats qui seraient une nouvelle fois inédits, mais le marché espérait mieux compte tenu du net affaiblissement du yen face au dollar.
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