"Les opérations doivent redémarrer le 15 février", a indiqué Toyota dans une brève déclaration, ajoutant que les lignes de production à l'extérieur du Japon continueraient pour leur part à fonctionner.
Toyota a fondé toute sa méthode de production sur la minimisation des stocks et la fourniture des pièces "juste à temps" pour l'assemblage.
Une explosion est survenue le 8 janvier sur un site du sidérurgiste Aichi Steel, endommageant un fourneau, selon un communiqué de cette société affiliée à Toyota qui espère un retour à la normale "d'ici à fin mars 2016".
"La ligne affectée produit un certain type d'acier qui est utilisé dans de nombreuses pièces différentes, dont les moteurs, la transmission et le châssis", a détaillé à l'AFP un porte-parole de Toyota.
Le constructeur promet de "prendre toutes les mesures nécessaires pour minimiser l'impact de cet incident sur la production de véhicules", comme le recours à "d'autres lignes exploitées par Aichi Steel ou l'approvisionnement auprès d'autres sidérurgistes".
Toyota, numéro un mondial qui a vendu en 2015 plus de 10 millions de véhicules grâce à l'ensemble de ses marques (Toyota, voitures de luxe Lexus, mini-véhicules Daihatsu, poids lourds Hino), en fabrique plus de 40% au Japon, au rythme de 13.000 à 14.000 unités environ par jour.
"Des mesures seront prises pour rattraper la production perdue" de voitures Toyota et Lexus, les autres marques n'étant pas concernées par cette interruption, a précisé le porte-parole.
A la Bourse de Tokyo, cette annonce n'a pas eu d'impact sur le titre du géant automobile, qui a fini en hausse de 1,93% à 7.339 yens.
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