"Toutes les revendications ont été retirées et réglées", a expliqué jeudi à l'AFP une porte-parole du groupe. Aucune autre précision n'a été fournie sur la nature de l'accord trouvé avec M. Conze.
Ce dernier avait quitté l'entreprise soudainement au début du mois d'octobre.
D'après l'agence de presse britannique PA, M. Conze avait été renvoyé par le groupe pour avoir révélé des informations confidentielles sur des produits à des personnes extérieures à l'entreprise. Son départ serait également lié au fait qu'il a évalué des possibilités d'investissement personnel en utilisant des moyens fournis par le groupe.
M. Conze avait vivement démenti ces accusations, estimant que Dyson essayait de faire diversion alors qu'il était en conflit avec la société.
Dyson n'a pas précisé si les informations prétendument dévoilées portaient sur son projet de voiture électrique, élaboré dans le plus grand secret pendant deux ans et demi avant d'être rendu public fin septembre.
Célèbre jusqu'à présent pour ses aspirateurs sans sac ou encore ses sèches-cheveux et sèches-main électriques, Dyson a annoncé un investissement de 2 milliards de livres pour lancer une voiture électrique d'ici 2020.
Selon l'agence Bloomberg, des documents de justice ont montré que l'américain Tesla, fondé par l'homme d'affaires Elon Musk et qui développe ses propres voitures électriques, a pris connaissance du projet concurrent de Dyson il y a deux ans à la faveur d'une bataille judiciaire tournant autour de l'embauche en 2015 par Tesla d'un ingénieur de Dyson.
Dyson a remplacé M. Conze dès le mois d'octobre par Jim Rowan, qui était jusque-là son chef d'exploitation. Avant d'entrer chez Dyson, M. Rowan avait travaillé entre autres chez Research In Motion, l'entreprise canadienne créatrice du smartphone BlackBerry.
Le principal dirigeant de Dyson, une entreprise non cotée, reste toutefois son fondateur, l'inventeur milliardaire James Dyson.
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