La perte nette s'élève à 98,94 milliards de roupies (1,3 milliard de dollars) de janvier à mars, quatrième trimestre de son exercice décalé, contre un bénéfice net de 11,17 milliards de roupies sur la même période de l'an dernier.
Le groupe, dont le siège est à Mumbai, avait pourtant renoué avec les bénéfices au trimestre précédent grâce à une forte demande chinoise de ses marques de luxe britanniques Jaguar et Land Rover.
"L'industrie automobile a été confrontée à de puissants vents contraires au cours de l'exercice 2020, dans un contexte de ralentissement économique dû à de multiples facteurs (...) qui ont tous conduit à une faiblesse du moral des consommateurs et à une demande modérée sur tous les segments", a déclaré Guenter Butschek, PDG de Tata Motors, dans un communiqué.
"Les perturbations de la chaîne d'approvisionnement induite par la pandémie et le confinement national à la mi-mars 2020 ont ajouté aux difficultés", a-t-il poursuivi.
Sa filiale Jaguar Land Rover a annoncé depuis Londres lundi la suppression de 1.100 emplois intérimaires au Royaume-Uni et une perte de 500 millions de livres, avant impôts, entre janvier et mars.
Tata prévoit un faible premier trimestre de l'exercice 2021, soit d'avril à juin, consécutif au confinement généralisé des marchés européens, britannique et chinois. Le groupe s'attend toutefois à une reprise progressive des ventes et à une amélioration des flux de trésorerie pour le reste de l'exercice financier.
A la Bourse de Bombay, le titre de Tata Motors a terminé sur une baisse de près à 5%, avant la publication de ses résultats.
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