Tata Motors à nouveau dans le vert, aidé par les ventes de Jaguar et Land Rover en Chine

La demande chinoise pour les marques de luxe britanniques Jaguar et Land Rover a permis à leur maison-mère, le constructeur automobile indien Tata Motors, de revenir dans le vert, malgré la baisse de ses ventes sur le marché intérieur.

Le groupe a annoncé jeudi un bénéfice net de 17,39 milliards de roupies (244,6 millions de dollars) pour le trimestre allant d'octobre à décembre 2019, supérieur aux prévisions des analystes, après avoir enregistré une perte de 2,17 milliards de roupies (30,6 millions de dollars) lors du trimestre précédent.

L'entreprise, un des plus importants constructeurs automobiles d'Asie du sud, avait également enregistré une perte pour le même trimestre en 2018.

"Les conditions dans l'industrie automobile restent difficiles mais nous sommes encouragés par la reprise de nos activités en Chine et le succès de la nouvelle Range Rover", a déclaré Ralf Speth, directeur général de Jaguar Land Rover, cité dans un communiqué.

Les ventes de Jaguar Land Rover en Chine ont augmenté de 24,3% au cours du trimestre, a déclaré la société, dont le siège est à Bombay.

Mais les ventes en Inde ont chuté de près de 7% au cours de la même période, provoquant une accumulation des stocks.

Tata Motors a entrepris de redresser Jaguar Land Rover (JLR), qu'elle a acquis de Ford en 2008, dans un contexte de ralentissement du secteur automobile indien.

JLR a annoncé jeudi depuis Londres que Ralf Speth, 65 ans, quitterait ses fonctions en septembre, à la fin de son contrat. Le constructeur automobile britannique en difficulté a supprimé des milliers d'emplois ces dernières années face à la baisse de ses ventes, dans un contexte d'incertitudes liées au Brexit, de croissance mondiale en berne, de perte de vitesse du diesel et d'essor de l'électrique.

A la Bourse de Bombay, le titre Tata Motors a terminé en baisse de près de 1% avant la publication de ces résultats.

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