L'action du fabricant japonais de coussins et ceintures de sécurité Takata dévissait de près de 10% lundi matin à la Bourse de Tokyo, le groupe ayant annoncé que le patron n'avait pas l'intention de démissionner, au grand dam des actionnaires qui avaient parié vendredi sur son départ.
Le titre abandonnait 64 yens à 597 yens dans les premières minutes d'échanges.
Takata, en proie à un scandale d'airbags défectueux, avait tenu vendredi dans la matinée "pour les constructeurs d'automobiles" une réunion de présentation de sa situation et de stratégie de sortie de crise, "mais il n'y a rien de plus à dire à ce propos", avait seulement déclaré le groupe.
La presse avait affirmé que Shigehisa Takada, patron de Takata, jetterait l'éponge et qu'il demanderait le soutien de ses clients, mais le groupe a écarté pour l'heure un tel mouvement dans un communiqué publié vendredi après la fermeture du marché.
Les investisseurs à la Bourse de Tokyo voyaient pourtant d'un bon oeil ce plausible départ du patron et avaient spéculé sur ce renoncement: le titre Takata s'était envolé de 10,7% (avant la publication du communiqué) à 661 yens.
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