Le bénéfice net a été divisé par près de 2,5, à 706 millions de couronnes (74,5 millions d'euros) sous l'effet d'éléments exceptionnels et d'un repli de son chiffre d'affaires de 8%, à 18,3 milliards.
Le titre s'enfonçait de près de 7% à la Bourse de Stockholm peu avant 12H00 (10H00 GMT).
Le volume d'activité recule sur tous les segments de l'équipementier (automobile, systèmes d'automation industriels, roulements à bille) et sur tous ses marchés géographiques.
SKF a tiré 4 milliards de couronnes de cessions d'activités situées en dehors de son coeur de métier au cours des douze derniers mois, avec un impact négatif sur les comptes du deuxième trimestre de 380 millions dû à des taxes différées.
SKF a en particulier annoncé en avril la vente à l'industriel allemand Stabilus pour 339 millions de dollars de la division contrôle de la vitesse de l'américain Kaydon, racheté il y a trois ans. Il en conserve la production de roulements à billes.
Grâce à la réduction généralisée des coûts de production et d'administration, SKF est néanmoins parvenu à limiter l'effritement de sa rentabilité. Sa marge opérationnelle est descendue à 10,2%, contre 11,9% au deuxième trimestre 2015.
"Nous voyons des signes de stabilisation du marché à terme. Pour le troisième trimestre, la demande pour les produits de SKF devrait être relativement inchangée sur un an mais moindre par rapport au deuxième trimestre", la période juillet-septembre étant traditionnellement la moins active pour le groupe, a souligné le directeur général Alrik Danielson dans un communiqué.
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