"A partir du moment où on garantit à un repreneur de l'accompagner dans ses débuts", tout va mieux, a ajouté M. Jullien.
"Renault nous a présenté un texte qui présente toutes les garanties pour nous, il nous garantit les volumes (de commandes, NDLR), il nous garantit qu'il continuera à nous soutenir pendant toute la période d'observation", a déclaré Ralph Blindauer, avocat du CE de l'entreprise en redressement judiciaire depuis plusieurs mois, après un rendez-vous à Metz avec des responsables du constructeur.
Inquiets d'une baisse de commandes et d'une possible volonté de Renault, selon eux, d'aller se fournir en Turquie, les salariés s'était tous mis en grève lundi.
Mais "Renault a également levé les ambiguïtés sur la possibilité qu'il puisse s'approvisionner à l'extérieur: ils sont à la recheche d'un plan B où cas où FVM ferait faillite, mais on reste leur principal fournisseur sur la plupart des pièces", a indiqué Me Blindauer.
FVM Technologies, qui fabrique des carters de moteur pour le constructeur, a été placé en redressement le 1er décembre 2015 et est toujours en période d'observation. Sans ces garanties de Renault, aucun repreneur sérieux n'aurait voulu de l'entreprise, estiment les salariés.
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