Le CSU a ainsi légèrement révisé à la hausse sa première estimation publiée le 14 août, qui avait fait état d'une croissance trimestrielle de 0,9%.
En glissement annuel, le CSU a confirmé une augmentation du PIB de 4,4% au deuxième trimestre, comparé à avril-juin 2014.
Ce chiffre constitue une hausse annuelle record depuis la fin 2007 (5,3%).
"La hausse trimestrielle du PIB a été pour un tiers tirée par la consommation des ménages et pour deux tiers par des activités d'investissement", précisent les statisticiens dans un communiqué.
"La bonne nouvelle est que tous les secteurs soient en croissance. Mais le rôle de l'industrie automobile demeure tout de même trop grand, ce qui risque d'avoir un impact négatif en cas d'une récession", a prévenu l'analyste en chef du groupe financier Next Finance, Vladimir Pikora.
Le PIB de la République tchèque, pays de 10,5 millions d'habitants, a augmenté de 2,0% en 2014, après une contraction de 0,7% en 2013. Son économie est très dépendante de la production automobile et des exportations vers la zone euro.
La banque centrale (CNB) table sur une croissance de 3,8% en 2015 et de 2,8% en 2016.
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