Renault: présentation de l’ePrix de Punta del Este

Alors qu’approche l’ePrix de Punta del Este, troisième manche du Championnat FIA de Formula E, intéressons nous au rendement énergétique du propulseur Z.E. 15 avec Vincent Gaillardot, Directeur du programme Formula E chez Renault Sport.

Dans le sport automobile électrique, le rendement joue un rôle clé, n’est-ce pas ?

« Absolument ! En fait, la Formula E est une course au rendement entre des groupes motopropulseurs électriques. Vu que la FIA limite la quantité d’énergie électrique à notre disposition, il est crucial d’avoir une voiture économe dans ce domaine. La batterie Williams que nous utilisons ne nous procure que 28 kWh. »

28 kWh, cela représente quoi pour M. Tout-le-Monde ?

« Avec une telle énergie, vous pouvez faire fonctionner 280 bouilloires, si vous partez du principe qu’il faut en moyenne deux minutes pour faire chauffer l’eau. À nous ensuite de convertir cette énergie électrique en rendement mécanique. »

Génial ! Et comment s’y prend-on ?

« L’idée est d’exploiter au mieux ces 28 kWh, d’abord lorsqu’ils passent par le propulseur, et ensuite au contact de la piste. Cette saison, le règlement nous a permis de concevoir et développer notre propre groupe motopropulseur, qui comprend le moteur électrique, l’onduleur et la boîte de vitesses, ainsi qu’un système pour refroidir l’ensemble. Durant le travail de développement, notre rôle, ici chez Renault Sport, consistait à optimiser la chaîne de traction électrique pour maximiser le rendement tout en réduisant au minimum les pertes d’énergie. Celles-ci peuvent se produire sous diverses formes : résistance ou excès de chaleur au sein du propulseur, ou bien encore pressions de pneus trop basses qui accroissent la surface de contact avec la piste. Nous effectuons ainsi plusieurs simulations dans différentes conditions afin de trouver la meilleure solution pour l’ensemble de la saison. Sachant que l’on ne peut plus modifier le propulseur une fois qu’il a été homologué par la FIA. »

Y-a-t-il d’autres méthodes pour améliorer le rendement ?

« Comme dans toutes les autres catégories du sport automobile, il est également impératif de construire la voiture la plus légère possible. Le règlement stipule que sa masse minimale (pilote inclus) doit être de 888 kg, donc nous essayons de rester le plus proche possible de cette valeur. Cela peut paraître évident mais la différence en matière de rendement atteint des proportions importantes. »

Ces avancées ont-elles un impact sur notre voiture de tous les jours ? Existe-t-il des passerelles avec la Formula E ?

« Tout à fait ! Nous passons beaucoup de temps avec les ingénieurs Renault en charge des systèmes électriques et de la transmission. Nous tenions absolument à être à la pointe de la technologie, et ces équipes jouissent de nombreuses années d’expérience passées à développer des voitures de série zéro-émission. »

L’ePrix de Punta del Este, troisième manche de la saison 2015/2016 du Championnat FIA de Formula E, a lieu samedi 19 décembre en Uruguay.

Pour donner votre Fan Boost à Sébastien ou Nicolas, rendez vous sur http://fanboost.fiaformulae.com/#votingframe ou utilisez l’application mobile officielle Formula E. Autrement, tout message posté sur Twitter ou Instagram qui inclut #FanBoost et #SebastienBuemi OU #FanBoost et #NicolasProst sera comptabilisé. Vous pouvez voter une fois par jour. Le Fan Boost s’ouvre 12 jours avant chaque ePrix (soit depuis le 7 décembre pour Punta del Este) et se poursuit jusqu’à la sixième minute de course. 

ePrix de Punta del Este – soyez au courant !

Résultats Saison 1
Vainqueur : Sébastien Buemi (Renault e.dams)

Pole position : Jean-Eric Vergne (Andretti) en 1’15’’409

Classement de Sébastien : 1er

Classement de Nicolas : 7ème

Meilleur tour en course : Daniel Abt (ABT Schaeffler Audi Sport) en 1’18’’451

Longueur du circuit : 2,785 km

Nombre de virages : 20

Le saviez-vous ? La plage de Brava Beach à Punta del Este est célèbre pour sa sculpture insolite de main géante qui sort du sable. Connue sous le nom de « La Mano », elle est l’œuvre de l’artiste Mario Irarrazabal et représente une personne en train de se noyer : un signe d’avertissement pour les baigneurs afin de les prévenir des forts courants qui peuvent survenir à cet endroit. 

Le saviez-vous ? Avec ses plages grand luxe, ses restaurants, et ses casinos, la ville de Punta del Este est parfois décrite comme la « Saint-Tropez de l’Uruguay ».

Le saviez-vous ? Punta del Este et ses alentours n’étaient autrefois que dunes et sable à perte de vue. En 1896, Antonio Lussich achète 1 800 hectares de terres inhabitées et commence à faire pousser des arbres et des plantes venues du monde entier pour créer un jardin botanique. Au fil des années, la végétation s’est développée de manière autonome ; la région est aujourd’hui recouverte de pins, eucalyptus, acacias, et autres variétés d’arbustes.