Renault lance 120 VE en autopartage avec ADA

Le constructeur automobile Renault a commencé à déployer vendredi 120 véhicules électriques dans le centre de Paris et à Clichy (Hauts-de-Seine), qui entreront en service courant octobre pour répondre à la demande des Parisiens après la disparition fin juillet d'Autolib'.

Pour utiliser des voitures (100 Renault ZOE et 20 Renault Twizy), les usagers devront utiliser l'application Moov'in, lancée par le groupe Renault et Ada, filiale du groupe Rousselet.

Ce service d'autopartage sera accessible sans abonnement, au tarif de 0,39 euro la minute, avec un minimum facturé de 10 minutes, précise le groupe Renault dans un communiqué.

Lourdement déficitaire, le service parisien de voitures électriques partagées Autolib' a pris fin fin juillet.

"Autolib' est progressivement remplacé par deux systèmes d'autopartage: un système en trace directe (on prend un véhicule au point A et on le laisse au point B), et un système en boucle (on prend un véhicule au point A et on le laisse au point A)", expliquait récemment à l'AFP l'adjoint à la mairie de Paris chargé des transports, Christophe Najdovski.

D'ici la fin de l'année, 500 véhicules Renault, et 500 autres fournis prochainement par PSA Peugeot Citroën, seront en service à Paris, a-t-il détaillé.

Pour utiliser un véhicule Renault, l'usager doit créer un compte (avec photos de sa pièce d'identité et de son permis de conduire), localiser la voiture via l'application, la réserver et aller la chercher dans le quart d'heure, détaille Renault.

En ce qui concerne le stationnement, les conducteurs devront laisser leur véhicule sur un emplacement autorisé, n'importe où à Paris ou Clichy.

Par ailleurs, l'entreprise s'engage à "fournir les véhicules et en assurer la maintenance et la réparation".

Cette semaine, le groupe Bolloré a demandé aux collectivités de lui verser 235 millions d'euros, un montant comparable à celui déjà demandé, et qui avait conduit à déclencher la procédure de résiliation du contrat. Pour l'entreprise, cette somme correspond au déficit estimé sur les années d'exploitation du service depuis 2011, augmenté du coût de la résiliation anticipée.

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