Rebond pour la Bourse de Francfort (Dax +0,39%)

La Bourse de Francfort a rebondi vendredi, après trois séances de baisse d'affilée provoquées par les inquiétudes entourant la politique de Donald Trump.

L'indice vedette Dax a bouclé la séance sur une progression de 0,39% à 12.638,69 points. Cela n'a toutefois pas suffit à compenser les pertes du reste de la semaine, puisqu'il a cédé 1,03% par rapport à vendredi dernier. De son côté, le MDax des valeurs moyennes a bondi de 1,54% vendredi à 25.025,63 points.

"Ces jours-ci, Wall Street reste ce qui fait pencher la balance", a expliqué Jochen Stanzl, analyste de CMC Markets. Or la place new-yorkaise optait vendredi pour un rebond, profitant par ricochet aux places européennes.

Sur le Dax, les valeurs énergétiques sont sorties du lot, principalement RWE (+5,40% à 16,97 euros). Son action a bénéficié de nouvelles rumeurs sur un projet d'alliance avec le français Engie, pourtant démenties des deux côtés. Selon l'agence Reuters, serait envisagé un échange d'actifs par lequel Engie prendrait une participation dans Innogy (+3,43% à 34,65 euros), filiale d'énergies renouvelables de RWE cotée dans l'indice des valeurs moyennes MDax.

Le concurrent EON a emboîté le pas de RWE, avec une progression de 3,21% à 7,40 euros de son action.

Volkswagen s'est lui adjugé 0,65% à 139,40 euros. Son patron Matthias Müller a rejeté les accusations de manipulation de cours formulées à son encontre par la justice allemande dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués. "Je n'ai rien à me reprocher", déclare-t-il dans un entretien au Handelsblatt.

Autre grand constructeur automobile de la cote, BMW a avancé de 1,16% à 86,18 euros. Quatre constructeurs automobiles, dont Toyota et BMW, ont accepté jeudi de verser 553 millions de dollars à des plaignants américains pour des dommages subis dans le cadre du rappel de voitures équipées d'airbags Takata défectueux à l'origine de 11 décès aux Etats-Unis.

Le groupe aérien Lufthansa a lui progressé de 0,28% à 16,30 euros. Les administrateurs de son concurrent Alitalia, placé sous tutelle par Rome, ont lancé mercredi soir l'appel à manifestation d'intérêts pour la reprise totale ou partielle de la compagnie, en grande difficulté. Vu comme acheteur potentiel, Lufthansa a pourtant déjà déclaré n'avoir aucune intention de reprendre Alitalia.

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