Que faire si un salarié présente des symptômes du Covid-19 ? (CNPA)

Compte tenu de nombreuses questions remontées à ce sujet, nous rappelons la procédure fixée par le protocole sanitaire en entreprise lorsqu’un salarié présente des symptômes ou a été identifié comme cas contact "à risque" par l’Assurance maladie.

Si un salarié se met à tousser, semble fiévreux, a des difficultés à parler, à avaler ou constate une perte du goût et de l’odorat, il doit immédiatement être placé dans une pièce dédiée et aérée.

Il faut appliquer les gestes barrières, garder une distance de sécurité d’au moins un mètre avec elle avec port du masque chirurgical.

L’employeur doit ensuite faire intervenir le service de santé au travail (SST) de l’entreprise, un sauveteur du travail formé au risque Covid ou le référent Covid désigné par l’entreprise.

Deux cas de figure peuvent se présenter :

  • En l’absence de signes de gravité, l’employeur doit contacter le médecin du travail ou demander au salarié symptomatique de contacter son médecin traitant pour avis médical. Si l’absence de signe de gravité est confirmée, le retour à domicile doit être organisé, en évitant si possible les transports en commun.
  • En cas de signe de gravité (détresse respiratoire par exemple), il faut appeler le SAMU en composant le 15. Si l’envoi des secours est décidé, il est recommandé de rester près de la personne afin de la surveiller et de rappeler le SAMU si de nouveaux symptômes importants se présentent.

Une fois la personne prise en charge, il faut suivre les consignes du service de santé au travail (SST), y compris pour le nettoyage et la désinfection du poste de travail (bureau, matériel informatique, téléphone, poignées de porte, interrupteurs, etc.) et le suivi des salariés ayant été en contact avec le salarié symptomatique.

Si le cas Covid est confirmé, l’identification et la prise en charge des contacts seront organisées par l’Assurance maladie (contact-tracing).

 

Qui sont les cas contact « à risque » ?

Selon la définition de Santé publique France, les salariés ayant partagé le même lieu de travail (restaurant, bureau, voiture de service, salle de réunion…) que la personne potentiellement malade sont les cas contacts.

Pour être considéré à risque, le contact doit avoir été :

- prolongé (15 minutes et plus), en face à face,

- sans protection, à moins d’un mètre,

- dans les 48H précédant l’apparition des symptômes.

Sont également des cas contacts les salariés ayant reçu des projections (toux ou éternuement) de la part du malade, quelle que soit la durée d’exposition.

Les personnes croisées dans les espaces communs ou les collègues de travail indirects ne sont pas considérés comme cas contact.

 

Que faire si un salarié est identifié comme cas contact "à risque" ?

Il revient à l’Assurance maladie d’identifier les cas contacts "à risque". Que doivent faire ces derniers ? (voir tableau ci-dessous).

Le protocole renvoie au site du ministère des Solidarités et de la Santé pour "des ressources documentaires utiles et informations complémentaires" (https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/professionnels-de-sante/article/ressources-documentaires-a-destination-des-professionnels-de-sante ).