La direction a aussi annoncé en CSE le passage de deux équipes à une équipe dans la journée fin janvier-début février pour une durée de six mois, sans détailler les conséquences pour l'emploi, a indiqué à l'AFP Jean-Pierre Mercier de la CGT.
"On nous a dit en CSE qu'il y aurait un trou dans la production en 2020 mais qu'il y aurait une reprise en 2021 avec la production d'un nouveau véhicule de marque Opel", a-t-il dit.
Côté direction, on a confirmé que la suspension de l'équipe de nuit entrainait le non-renouvellement de 500 contrats, précisant que les personnels concernés avaient été prévenus depuis plusieurs mois. La direction, a-t-on ajouté, a mis en place une cellule sur site pour les aider à retrouver un emploi.
Mardi, des syndicats de l'usine PSA de Mulhouse (Haut-Rhin) avaient indiqué que cet établissement allait également se séparer d'un millier d'intérimaires d'ici au début de l'année prochaine, en raison de l'arrêt de son équipe de nuit et d'une réduction de sa production en journée.
Le constructeur automobile allemand Opel, filiale de PSA, a annoncé de son côté qu'il allait mettre en place six mois de chômage partiel à son siège à Rüsselsheim (Hesse).
"Pour la CGT, les milliards de bénéfices réalisés par le groupe doivent servir à maintenir l'emploi", a dit M. Mercier.
"Les sites se mettent en configuration en vue des nouvelles normes imposées à l'industrie automobile", a déclaré de son côté Franck Don (CFDT).
"C'est une conséquence directe des nouvelles normes décidées par des politiques qui font de l'écologie par anticipation", a confirmé Patrick Michel (FO). "On fait d'abord les normes et on se rend compte après que des emplois sont supprimés".
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