Les sites de Fos-sur-Mer, Hagondange et Saint-Saulve sont également concernés par ce projet, qui comprend aussi l'implantation d'unités de production d'hydrogène à Dunkerque et Fos-sur-Mer, a-t-on indiqué de même source, confirmant des informations des Echos et de La Voix du Nord.
L'objectif sera d'améliorer la compétitivité des sites du groupe, et de développer leurs marchés.
Ascométal part du constat d'une surcapacité dans les quatre principales aciéries produisant ses aciers spéciaux, Dunkerque, Fos-sur-Mer, Hagondange, et Saint-Saulve, qui est en cours de reprise majoritaire auprès du groupe Vallourec. En cause notamment, la crise du marché du pétrole et les importations d'aciers chinois et russes.
Dans ce contexte, l'aciérie de Dunkerque, qui emploie 179 personnes, sera reconvertie à partir de 2017 dans la fabrication de poudres d'acier pour le secteur automobile, pour un investissement de 25 millions d'euros. L'aval du site bénéficiera aussi d'investissements dans le laminage de précision.
Le projet prévoit par ailleurs une montée en gamme sur le segment pétrole et gaz, ainsi que la création d'un centre de tri sélectif pour recycler les coproduits de l'aciérie.
Le site de Saint-Saulve bénéficiera de son côté du regroupement des volumes d'activités d'Ascométal et Vallourec dans le secteur pétrole, avec aussi un investissement à la clef.
A Fos-sur-Mer est notamment prévu un doublement de l'activité de laminage de fil, tandis qu'à Hagondange, l'aciérie et les sites de finition en aval seront confortés dans la production de petites barres d'acier pour l'automobile.
Enfin, ce plan de relance s'appuiera sur l'implantation de deux nouvelles unités de production d'hydrogène sur les sites de Dunkerque et Fos-sur-Mer, représentant à chaque fois 350 millions d'euros d'investissements et 200 emplois créés. Ascométal en attend des synergies industrielles. Un partenariat industriel et financier sur ce dossier devrait être conclu en septembre.
Au total, l'ensemble du projet représente un investissement global de 100 millions d'euros pour la partie sidérurgique et 700 millions d'euros pour les unités de production d'hydrogène.
Les syndicats ont été informés cette semaine de ce programme de réorganisation, a-t-on précisé de même source.
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