Le groupe basé à Göteborg a réalisé entre juin et septembre un chiffre d'affaires en hausse de 34% à 114,9 milliards de couronnes (10,4 milliards d'euros), pour un bénéfice net en progression de 22% et conforme aux attentes des analystes, à 8,7 milliards.
Dans un secteur très sensible à la conjoncture économique, les commandes sont restées bien orientées (+27%), avec une croissance plus rapide que celle des livraisons, "du fait du besoin de remplacer des flottes de camions vieillissantes", selon le PDG Martin Lundstedt.
La marge opérationnelle affiche toutefois un recul, de 11 à 10,3%, du fait notamment de la pression inflationniste mondiale.
Peu après l'ouverture à la Bourse de Stockholm, l'action Volvo Group perdait 3% à 170,60 couronnes, dans un marché en recul.
Volvo Group, distinct depuis 2000 du constructeur automobile Volvo Cars, a entamé en septembre la production en série de camions électriques de poids très lourds (plus de 44 tonnes), s'ajoutant à six modèles électriques.
Le groupe, qui vise 35% de ventes dans l'électrique d'ici 2030, avait également annoncé en août un projet d'usine de batteries électriques en Suède.
Fort de 102.700 employés fin septembre, Volvo Group est le numéro 2 mondial derrière l'allemand Daimler. Il exploite entre autres la marque Renault Trucks, qui vient elle aussi d'annoncer la prise de commande pour des poids très lourds électriques.
Comme la plupart des groupes occidentaux, Volvo avait annoncé l'arrêt de ses activités en Russie après l'invasion de l'Ukraine fin février. Il y réalisait environ 3% de son chiffre d'affaires jusque-là, avec un site de production à l'arrêt.
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