Panasonic: le bénéfice net 9 mois grimpe de 14%

Le géant de l'électronique japonais Panasonic a annoncé jeudi une hausse de 14% sur un an de son bénéfice net des neuf premiers mois de 2015-2016 mais a revu à la baisse sa prévision de ventes annuelles en raison d'un recul en Chine.

Au terme de la période d'avril à décembre 2015, le résultat net de Panasonic s'est établi à 160,22 milliards de yens (1,23 milliard d'euros).

Son bénéfice d'exploitation a progressé de 10,3% à 320,25 milliards, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 0,8% et risque une chute de 2,1% sur l'ensemble de l'année.

Durant la période passée en revue, Panasonic s'est félicité de la bonne tenue de ses ventes d'appareils électroménagers au Japon, mais a déploré un déclin des achats de systèmes solaires.

A l'étranger, les recettes ont légèrement progressé, les effets de change venant compenser une baisse des revenus tirés des TV et composants.

Sur le volet opérationnel, la rentabilité a été améliorée par la concentration des ressources sur les offres plus haut de gamme où les marges sont plus faciles à maintenir.

Panasonic a abandonné récemment les activités déficitaires et s'est ainsi éloigné de la concurrence très féroce sur les produits grand public au profit d'une augmentation de sa clientèle professionnelle.

L'absence cette année de charges qui avaient pesé sur le résultat net l'an passé permet de maintenir la prévision de résultat net annuel à 180 milliards de yens, même si les résultats opérationnels n'arriveront pas aux niveaux espérés précédemment.

"La baisse des achats de climatiseurs, composants électroniques et batteries rechargeables en Chine, ainsi que le repli des ventes de systèmes solaires au Japon nous conduisent à réviser la prévision de ventes et de bénéfice d'exploitation", précise Panasonic dans un communiqué.

Il table à présent pour l'exercice qui sera bouclé en mars sur un chiffre d'affaires de 7.550 milliards de yens (au lieu de 8.000 milliards), en baisse de 2,1% sur un an.

Son résultat opérationnel est attendu à 410 milliards (au lieu de 430), ce qui représentera néanmoins une augmentation de 7,4% sur un an grâce aux réductions de coûts.

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