Des éléments exceptionnels (absence de dépenses induites l'an passé par un rappel de produits, impôts moins lourds) ont artificiellement gonflé le résultat net.
Le chiffre d'affaires trimestriel est monté à 1.857,84 milliards de yens (contre 1.852,3 milliards un an plus tôt), mais le bénéfice d'exploitation a reflué de 7% à 76,56 milliards de yens.
Le géant japonais de l'électronique n'en reste pas moins largement bénéficiaire grâce à une transition réussie vers l'offre de produits professionnels au détriment des appareils grand public.
L'ex-Matsushita Electric Industrial a remodelé ses activités et donné la priorité aux équipements pour l'habitat et l'automobile notamment, ce qu'ont salué les analystes et agence de notation.
Panasonic n'est ainsi plus sur le même terrain que Sony, autrefois considéré comme son "éternel rival", et échappe de la sorte mieux à une concurrence infernale sur les produits audiovisuels comme les téléviseurs.
Durant les trois mois passés en revue, le fleuron industriel d'Osaka (ouest) a profité de revenus en hausse sur les composants pour voitures et les systèmes industriels, tandis que les ventes de télévisions ont chuté (par effet de réduction volontaire de gamme).
Des gains de change ont compensé la lenteur de la reprise du marché des produits électroménagers au Japon après une augmentation de taxe sur la consommation (équivalent de la TVA française) intervenue en avril 2014.
Le groupe, qui est aussi le numéro un mondial des systèmes de divertissement embarqués dans les avions de ligne et un ambitieux fournisseur d'équipements pour le secteur de la santé, a conservé intactes ses prévisions annuelles.
Toutes activités confondues, Panasonic espère pour cette année un chiffre d'affaires de 8.000 milliards de yens, en hausse de 3,7% sur un an.
Il table aussi sur une amélioration de 13% de son résultat opérationnel à 430 milliards de yens, même si le bénéfice net, lui, devrait stagner à 180 milliards de yens (1,4 milliard d'euros au cours actuel).
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