"Nous devrions encore gagner des parts de marché d'ici la fin de l'année, dans un marché (européen) en légère croissance. (...) Ce serait ainsi la troisième année d'affilée qu'Opel gagne des parts de marché", a déclaré M. Neumann lors d'une table ronde avec la presse au salon automobile de Francfort.
A l'horizon 2022, Opel vise une part de marché de 8% en Europe et une marge d'exploitation, mesure de sa rentabilité, de 5%. Un objectif qui doit lui permettre de détrôner Ford et de reprendre sa place de deuxième marque européenne derrière Volkswagen, après plusieurs années de crise.
Le dirigeant s'est par ailleurs dit "confiant que nous atteindrons notre objectif d'un retour des comptes à l'équilibre en 2016".
L'effondrement du marché russe pénalise le constructeur et rend cet objectif "délicat", a-t-il reconnu, mais les bonnes ventes au Royaume-Uni, ainsi qu'en Europe du Sud et de l'Est doivent permettre à Opel de compenser.
La maison mère General Motors a par ailleurs confirmé lors du salon de Francfort la production d'ici 2020 de deux nouveaux modèles Opel: une voiture électrique et un 4x4 urbain.
"Nous lancerons 29 nouveaux véhicules Opel/Vauxhall sur le marché entre 2016 et 2020", a annoncé Mary Barra, la patronne de GM. Jusqu'à présent, 27 nouveautés étaient prévues entre 2014 et 2018.
M. Neumann a lui mis l'emphase sur la nouvelle berline Opel Astra, "complètement retravaillée" et orientée vers le "haut de gamme", qu'il présente à Francfort. Il s'agit du modèle le plus vendu de la marque aux côtés de la citadine Corsa.
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