Ce véhicule, issu de la gamme de monospace Serena, doit être commercialisé à partir de fin août dans l'archipel.
La technologie embarquée, baptisée ProPILOT, utilise notamment une caméra frontale associée à un logiciel d'analyse permettant de reconnaître les marquages au sol ainsi que la présence de véhicule qui le précède sur la route.
"L'accélérateur, les freins et le système de direction sont contrôlés sur la base des informations obtenues par le biais de ce dispositif de reconnaissance d'image", a détaillé Nissan.
Le système est aussi censé freiner en temps voulu. Il permet également le contrôle de la direction, même lors des courbes.
Ce dispositif fonctionne actuellement quand le véhicule reste sur une seule et même voie. La conduite autonome sur les routes urbaines et aux intersections est envisagée pour 2020.
Nissan, qui a pour l'heure adapté ce système aux conditions de conduite du Japon, affirme réaliser des études poussées sur les conditions de conduite dans différentes régions du monde.
ProPILOT devrait ainsi être introduit prochainement dans d'autres véhicules, dont le Qashqai en Europe en 2017, a précisé le partenaire du français Renault.
La conduite autonome est un enjeu considéré comme majeur dans les prochaines années par les professionnels de l'automobile. Les Japonais espèrent être une référence dans ce domaine.
Ils veulent concurrencer l'américain Tesla pionnier de ce type de technologies mais dernièrement visé par deux enquêtes aux Etats-Unis après deux accidents, dont l'un mortel, impliquant des voitures équipées du système de pilotage automatique Autopilot.
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