Le titre est tombé dans la matinée à 1.101 yens, soit une baisse de 54 points par rapport à son cours de clôture de la veille (-4,7%).
A l'issue du premier trimestre de son exercice 2017/18 (avril à juin), le partenaire du français Renault a dégagé un résultat net de 134,9 milliards de yens (1,05 milliard d'euros au cours actuel), en repli de 1,1% sur un an.
Nissan a cité la hausse des cours des matières premières et des effets de change défavorables, mais il a surtout souffert d'une forte augmentation des dépenses de marketing pour attirer les clients, en particulier aux Etats-Unis où le marché s'essouffle après des années de croissance.
Le bénéfice d'exploitation a accusé le coup, chutant de 12,8% à 153,3 milliards de yens, en deçà des attentes des analystes.
Le fabricant des crossovers Rogue, Qashqai et X-Trail a livré sur la période 1,35 million d'automobiles (+5%), pour un chiffre d'affaires de 2.760,4 milliards de yens (+4%).
Pour l'ensemble de l'exercice, qui s'achèvera en mars 2018, Nissan s'est contenté de réitérer ses modestes projections: il anticipe un reflux de son bénéfice net de 19,4% à 535 milliards de yens, en l'absence de gains exceptionnels qui avaient gonflé son résultat 2016/17 et du fait d'importantes dépenses de recherche et développement.
Le bénéfice d'exploitation déclinerait pour sa part de 7,7% à 685 milliards de yens, pour des recettes quasi stables à 11.800 milliards de yens et des ventes de 5,83 millions d'unités.
Les autres grands constructeurs japonais, Toyota et Honda, doivent annoncer leurs résultats la semaine prochaine.
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