Entre le 1er avril et le 30 septembre, le groupe, dont le français Renault est le premier actionnaire, a affiché un bénéfice de 325,6 milliards de yens (2,4 milliards d'euros au taux de change retenu par le constructeur).
Outre des ventes dynamiques sur les marchés américain et européen, Nissan cite les effets positifs de sa politique de réduction des coûts et l'affaiblissement du yen face au dollar. Autant d'éléments qui ont permis de "compenser un marché en déclin au Japon et dans plusieurs pays émergents", explique la firme dans un communiqué.
Son résultat d'exploitation a lui aussi fortement progressé (+50,8%), à 395 milliards de yens, pour un chiffre d'affaires en hausse de 15,3%, à 5.933 milliards de yens (43,9 milliards d'euros).
Sur la période passée en revue, Nissan a écoulé 2,62 millions de voitures dans le monde (+1,3%) et vise 5,5 millions d'unités pour l'ensemble de l'exercice (+3,4%), contre 5,5 millions attendus auparavant. Parmi les véhicules particulièrement prisés, il cite ses crossover Qashqai, Rogue ou X-Trail ou encore sa berline de moyenne gamme Altima.
Fort de ces résultats, le groupe a décidé de réviser positivement ses estimations annuelles pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera fin mars 2016.
D'avril 2015 à mars 2016, Nissan prévoit désormais un bénéfice net de 535 milliards de yens (4 milliards d'euros), ce qui serait "un plus haut historique", au lieu de 485 milliards précédemment, soit une hausse de 16,9% par rapport l'exercice précédent.
Le bénéfice d'exploitation devrait s'élever de 23,8%, à 730 milliards de yens (au lieu de 675 milliards), pour des recettes en augmentation de 7,7%, à 12.250 milliards de yens (92,4 milliards d'euros), contre 12.100 milliards escomptés auparavant.
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