Interrogée par l'AFP, l'entreprise a confirmé "un budget total d'augmentation des salaires de 2%" pour 2017.
Pour les ouvriers, il est notamment prévu une augmentation générale de 0,6%, ainsi que 1,4% d'augmentations individuelles pour 95% d'entre eux.
Pour l'autre catégorie concernée par la négociation annuelle obligatoire (NAO), celle des employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM), aucune augmentation générale n'est proposée mais des hausses individuelles de 2% (là encore pour 95% des personnes).
"On est parti d'1,4%, on arrive à 2%", a commenté Bruno Azière, représentant de la CFE-CGC, premier syndicat, qui doit consulter dans la semaine ses équipes.
Pour la CGT (deuxième organisation), la négociation a abouti à "des miettes". "Inacceptable et en total décalage" avec "les résultats financiers" et "ce que vont empocher les actionnaires et les rémunérations des principaux dirigeants de l'entreprise", estime dans un communiqué le syndicat.
"Il y avait de grosses attentes", aboutir à une augmentation générale de 0,6% uniquement pour les ouvriers, "c'est insuffisant", a pour sa part réagi auprès de l'AFP Franck Daoût (CFDT, troisième). "Les salaires du top management sont eux en inflation permanente, donc ça coince avec les salariés", a-t-il ajouté.
Le groupe, qui vient de ravir à PSA la place de première entreprise française du secteur en termes de volumes, a publié vendredi dernier un bénéfice net record de 3,54 milliards d'euros (+19,7%).
Ces résultats vont se traduire par une hausse de l'intéressement versé en 2017 aux salariés pour l'année 2016, a souligné auprès de l'AFP le groupe. Un ouvrier de base touchera ainsi 2.700 euros d'intéressement. Soit 175 euros de plus qu'en 2016, "une augmentation de 7%" quand la marge opérationnelle a "progressé de +38%", pointe la CGT.
En outre, un bonus de 1.000 euros a été annoncé vendredi à tous les salariés en récompense des bons résultats permis par l'accord de compétitivité 2013-2016.
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