Sur les six premiers mois de l'année, la jeune société basée à Villeurbanne (métropole de Lyon) a perdu 13,8 millions d'euros, contre 6,9 millions un an plus tôt, selon un communiqué publié jeudi par l'entreprise.
Sa marge brute, positive il y un an, a été négative de 0,9 million d'euros, faute à un chiffre d'affaires tombé à 6,1 millions d'euros (-32%). Le groupe explique à cet égard qu'il avait bénéficié l'an dernier d'une commande exceptionnelle de dix navettes de la part d'un consortium européen.
Navya, qui a changé de modèle économique - privilégiant désormais la fourniture de systèmes rendant autonomes les véhicules plutôt que de véhicules complets - a en conséquence accru ses investissements de R&D (+114%).
La société annonce qu'elle va commencer à tester dès le premier semestre 2020 des véhicules autonomes plus avancés, de niveau 4 (sans opérateur de sécurité à bord).
Elle compte aussi déployer sa technologie l'an prochain sur "une à deux plateformes additionnelles". Navya commercialise une navette et un taxi et teste parallèlement un engin de manutention autonome en partenariat avec le groupe Charlatte.
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