Mobilisation des pros de l’éducation routière le 01/04 à Paris (CNPA/ UNIDEC/ INTERSYNDICALE MÉTIER)

Passionnés et engagés pour l’intérêt général et la sécurité de tous, les professionnels de l’éducation routière poursuivent leur mobilisation pour défendre un permis de conduire exigeant, et non un " permis de tuer ".

Face au projet du Gouvernement de supprimer tous les standards de qualité du permis, les professionnels de l’éducation routière rappellent leurs rôles de pédagogues. Certes la qualité a un coût mais permettre un plus large accès à la formation ne doit pas passer par une baisse de la qualité, mais par des financements à destination des plus fragiles. Sacrifier aujourd’hui la qualité de l’éducation routière, c’est ouvrir la voie à de nombreux drames humains demain.

 

Depuis une quinzaine d’années, le low cost est un business model qui se développe dans de très nombreux secteurs sacrifiant qualité des biens / services et protection des travailleurs sur l’autel du pouvoir d’achat. Si cette logique peut être attractive dans certains domaines, elle peut avoir des conséquences dramatiques quand elle touche à la formation et à la sécurité.

 

Il y a un an, le préfet du Rhône prenait des actes forts pour agir contre l’un de ces miroirs aux alouettes. Depuis, l’entreprise sanctionnée s’est fait une spécialité de ne pas respecter la décision prise par un des plus hauts représentants de l’État et de surcroît confirmée par la justice.

 

Les Français ne demandent pas une énième réforme du permis de conduire mais des aides pour son financement, c’est la raison pour laquelle les professionnels exigent que se mette en place un grand débat sur ce financement car le rapport Dumas ne répond pas à cela.

 

Les auto-écoles de proximité sont les seules capables de conjuguer accessibilité, qualité et sécurité !